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Doyen des vétérinaires: La rage, une question de sécurité nationale

Le nombre de chiens enragés est en hausse, selon Ahmed Rejeb, doyen de la médecine vétérinaire. Il a souligné que ces maladies doivent être traitées dans un cadre qui comprend à la fois les humains, les animaux et l'environnement.

Ahmed Rejeb a indiqué qu'une personne de Kairouan est morte de la rage en janvier, tandis que 30 cas de décès d'animaux ont été enregistrés.

Au moins 355 animaux sont morts l'année dernière, tandis que six personnes sont mortes de la rage, selon le doyen des vétérinaires.

Rejeb a rappelé que le traitement de la rage et des autres maladies est régi par une décision des ministres de la Santé, de l'Intérieur et de l'Agriculture, qui stipule les mesures à prendre pour les éradiquer.

Toutes les organisations internationales soulignent que ces maladies doivent être traitées dans le cadre d’une santé unique, c'est-à-dire dans le cadre d'un travail participatif entre plusieurs secteurs et ministères, aux niveaux local, régional et national, pour protéger la santé humaine, animale et environnementale.

Le doyen des vétérinaires a également rappelé que les maladies transmises de l'animal à l'homme sont nombreuses et variées, et ne se limitent pas à la rage.

Les vétérinaires boycottent les campagnes de vaccination gratuite

Dans le même contexte, le doyen des vétérinaires a expliqué que l'État est impliqué dans ce système depuis 2005, et qu'un an plus tard, il a introduit la vaccination gratuite pour les animaux.

"Cependant, le tarif de la vaccination n'a pas été actualisé depuis 2013, ce qui a poussé les vétérinaires à boycotter les campagnes de vaccination gratuite", a-t-il dit.

Les ministères de la Santé et de l'Agriculture ont fait des promesses qui n'ont pas été tenues à ce jour.

L'intervenant a appelé à la nécessité de revoir le tarif des vaccinations gratuites, soulignant que cette question est une "question de sécurité nationale".